Groupe de développement compétences – 19 mai 2015

Groupe de développement compétences – 19 mai 2015


Stratégies pour le changement

GDD_COMP3
 
Jean-Michel Zakhartchouk est venu pour nous aider à réfléchir sur comment réagir face aux résistances des adultes.
Un travail par groupes a permis d’élaborer une liste de préconisations permettant de faire bouger les lignes.
 
 

Propositions de démarches concrètes face aux résistances

 Mutualiser des pratiques de ceux qui essaient : soit au niveau matériel sur le réseau du collège, sur des classeurs en salle des profs (un classeur décrit le projet, ceux qui veulent peuvent feuilleter). Ce serait un endroit où chacun peut puiser et déposer. Ne pas présenter uniquement ce qui marche, évoquer les difficultés, cela rend plus crédible l’ensemble. Mais bien mettre en avant les points positifs et penser à ce qui est transférable.
Rechercher la souplesse dans l’organisation. On a compris qu’il faut éviter d’être binaire, même si on peut rester exigeant sur l’objectif. Il est plus facile de se concerter autour d’une idée et chacun travaille avec ses outils, sachant qu’on travaille dans la même direction. Le binaire, le purisme entraine des clivages contre-productifs dans les équipes pédagogiques. On remet en cause notre1ère étape : signer une charte sur l’éducabilité de chacun…..peut être trop violent. Cependant, il faut se méfier de la dérive inverse : la recherche excessive de consensus. Tout est une question de curseur
Offrir des choix : vous avez choisi de rejoindre ce projet : quelle est pour vous l’entrée la plus pertinente ? Travailler par compétences et/ou évaluer avec ou sans note. Qu’est-ce que tu modifierais dans le rôle du tuteur ? Questionner : est-ce que vous voulez revenir en marche arrière ? Quand on a l’impression de choisir, d’être acteur, on se sent impliqué et on adhère plus facilement. Même des choix modestes peuvent être productifs.
Identifier des gens consensuels qui ont la capacité d’être médiateurs. Pratiquer le compromis (il en existe déjà pas mal pour fédérer), la politique du pas dans la porte ; transformation des pratiques, diffusion par tache d’huile. Le projet perd de son purisme, mais s’étend. mais voir remarque précédente : le compromis ne doit pas vider le projet de son sens.
Utiliser un langage plus simple, compréhensible par tous, non réservé à quelques initiés même si moins rigoureux. On peut utiliser la reformulation quand les termes sont plus techniques. Et surtout éviter les grandes formules pompeuses, privilégier le concret, les exemples…
On perçoit bien la tension entre équipe petite bien homogène ou plus grande équipe avec compromis.
 Rechercher des critères, des indicateurs ; pour convaincre, c’est bien d’avoir des indicateurs qui permettent la diffusion du projet. Mais il y a la question du court et du long terme. Un projet a besoin de temps pour produire des effets. Penser à des indicateurs très divers (diminution de l’absentéisme, nombre de livres empruntés au CDI, fréquentation du CDI par des classes de diverses disciplines, amélioration du comportement dans les sorties scolaires, etc.)
Organiser un colloque (ou un forum) partagé par tous : quels sont vos petits plaisirs en classe : 1 personne par équipe intervient. Qu’ils évoquent le plaisir à enseigner. On fait l’hypothèse qu’il y aura transposition du plaisir d’enseigner au plaisir à apprendre !
Réactiver l’analyse de pratiques : déconstruire qqchse qui n’a pas marché pour développer d’autres possibles. Pour que chacun ose parler. Relativiser ce qu’on appelle « marcher/ne pas marcher ») Relever les solutions originales auxquelles on n’avait pas pensé.
Répartir les rôles, pour que personne ne soit trop en avant. Un médiateur neutre pour animer la réunion. Parler au nom de l’équipe. Dépouiller ensemble les enquêtes pour que chacun prenne conscience des résultats. Changer le terme de chef de projet : porteur de projet ?coordinateur ?

Les commentaires sont clos.